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Unijambiste, il court un marathon en Afghanistan

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Unijambiste, il court un marathon en Afghanistan

Au nom de la liberté, Charlie Lewis, un Londonien amputé d’une jambe à sa demande en 2014 a participé à son premier marathon… en Afghanistan. Il court le monde dans les pays privés de liberté pour dire à quel point il se sent vivant !

Après dix ans et 60 opérations consécutives à un grave accident de ski, Charlie Lewis a considéré que l'amputation de sa jambe était la "seule solution" pour remarcher et surtout recommencer à courir. Le 4 novembre 2016, ce Londonien de 31 ans s'est aligné au départ du marathon de Bamiyan, dans le centre de l'Afghanistan.

Sa façon d’explorer le monde
"Courir, c'est devenu ma façon d'explorer le monde" explique-t-il les yeux illuminés par le paysage qu'il découvre, falaises roses creusées de grottes et leurs deux niches, béantes et vides, qui abritaient les Bouddhas géants pulvérisés par les Talibans en 2001. "Jouer les touristes n'a aucun intérêt pour moi, mais venir ici dans un pays qui compte tellement d'amputés dus à la guerre c'est une bonne façon de voyager". Parmi les Afghans, notamment les jeunes femmes qui s'alignent au départ,
défiant les préjugés de leur culture, il réalise que chacun court après son rêve en trottant 42 km durant, entre 2 500 et 3 000 mètres d'altitude, dans un des rares havres de paix d'un pays, l'Afghanistan, toujours en proie aux violences et aux combats.

Courir, c’est la liberté
"C'est formidable d'entendre toutes ces histoires, chacun avec une bonne raison. Courir, c'est la liberté. Pour moi c'est clair, mais aussi j'en suis sûr pour des tas de gens ici, surtout les filles", lâche-t-il sur le parcours. "Pour moi, amputé privé de sa jambe (droite), c'est une bonne raison de sortir de chez soi et de se remuer. Tant que vous n'avez pas été privé de quelque chose, vous ne savez pas à quel point c'était précieux". A 29 ans en 2014, après dix ans sans sport, le jeune homme a refusé une nouvelle intervention et réclamé qu'on lui coupe la jambe à mi-tibia : de reconstruction en intervention depuis ses 19 ans, "J'étais désespéré de recourir un jour", avoue-t-il. Stupeur des chirurgiens, choc chez les proches qui respectent cependant sa décision. "Il ne faut pas consulter trop de monde car chacun vous dit ce qu'il ferait pour lui-même. Le mieux c'est de garder ça pour vous", pense-t-il.

Me sentir vivant
Depuis dix-huit mois, avec sa prothèse en forme de lame, Charlie Lewis a repris la course et s'est offert le semi-marathon à Pyongyang, en Corée du Nord - "un pays privé de liberté" pour lui qui a retrouvé la sienne, fait-il valoir. Bamiyan était son premier marathon. Il avait terriblement peur de ne pas finir. "Je sais qu'après 20 km, à cause du choc de la prothèse sous le genou, je vais avoir mal alors j'emporte des antidouleurs avec moi et je m'arrêterai un peu". Charlie a finalement terminé second sur une centaine de concurrents. La prochaine épreuve, espère-t-il, car il lui faut trouver des sponsors, sera le marathon de Bagdad au printemps. Il espère d'ici 2018 passer sous les trois heures de temps. "Mais il me faut une lame spéciale pour y parvenir". Et elle coûte cher. "Courir, pour moi, c'est se sentir vivant", conclut-il.

Par Anne Chaon AFP

© Compte Instagram de Charlie Lewis

Source Handicap.fr

Après le sel, le sable ...Philippe Croizon prépare son "DaKar"....

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Après le sel, le sable ...Philippe Croizon prépare son

Déjà auteur d'une traversée de la Manche, Philippe Croizon, ce quadri amputés nous donne de ses nouvelles à quelques semaines du "Dakar".... Afin de se préparer au mieux pour ce périple, après une tentative à la Baja Aragon en Espagne, cette fois il s'aligne sur le rallye du Maroc du 01 au 07.10.2016...

"nous sommes à J -5 du rallye du Maroc, j'ai déjà préparé ma pelle et mon seau." Sourire !
Merci à tous pour vos encouragements.
Ph. Croizon


Vidéo France 3 :


En savoir plus :

https://www.youtube.com/watch?v=uOz5Q8ua6Og&feature=youtu.be

Aveugle, il est l’un des photographes des Jeux Paralympiques de Rio

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   Aveugle,  il est l’un des photographes des Jeux Paralympiques de Rio

…A l'égal d'un reporter professionnel, Joao Maia prend sur le vif de superbes photos des Jeux Paralympiques de Rio de Janeiro. Sauf que lui est aveugle.
"Je n'ai pas besoin de voir pour prendre des photos, j'ai les yeux du cœur", assure ce Brésilien.
A le voir à l'œuvre au Stade Olympique de Rio, on pourrait se demander s'il est vraiment aveugle, ou si effectivement l'essentiel est invisible pour les yeux, comme l'écrivait Saint-Exupery dans le Petit Prince.
Ce vendredi, il suit à travers son objectif le saut en longueur qui offrira à la Française Marie-Amélie Le Fur la médaille d'or et le record du monde.
L'arc décrit dans les airs par l'athlète, l'expression de son visage au
moment où elle retombe, les grains de sable giclant sous l'impact: les images sont saisissantes.
Joao a 41 ans et vit aujourd'hui d'une pension d'invalidité. Il était postier à São Paulo quand il a contracté, à 28 ans, une inflammation de l'uvée.
En un an la lumière s'est éteinte. Même si, de très près, il perçoit encore certaines formes et couleurs.

- A l'oreille -

Il a alors appris à se déplacer avec une canne, a suivi quelques cours de braille. Mais surtout, il s'est mis à rêver de photographie.
"La photographie, c'est la sensibilité. Je trouve ça merveilleux de pouvoir montrer le monde comme je le 'vois', comme je le sens".
L'appareil dans une main, la canne dans l'autre, il gravit les escaliers de la tribune des photographes et prend position.
C'est le premier événement sportif de cette envergure qu'il couvre.
Auparavant, il n'avait suivi que des épreuves-test en vue des JO, des compétitions locales, avec un public très réduit.
Parfait pour lui qui travaille surtout à l'oreille. Sauf qu'aujourd'hui, c'est différent.
Il tente d'abord de photographier les courses de sprint. Mais la ligne de départ était très loin.
"Quand je suis près, je perçois jusqu'aux battements de cœur des athlètes, leurs pas, battements de mains, et je suis prêt à déclencher", explique-t-il.
Mais "entre le bruit du public et la distance, ce n'est pas facile".
Joao a débuté avec un appareil automatique traditionnel. Aujourd'hui, il utilise un téléphone cellulaire de dernière génération, qui l'avertit quand la lumière est bonne, la photo nette.
Il est accompagné par Ricardo Rojas et Leonardo Eroico, deux animateurs du projet "Superaçao-2016 (Dépassement-2016), auquel participe un autre photographe handicapé, en fauteuil roulant.
Rojas est le fondateur de Mobgrafia, un mouvement culturel consacré à l'art visuel avec smartphone.
Sans ces deux accompagnateurs, "je ne pourrais rien faire, explique Joao, dont le compte Instagram (@joaomaiafotografo) est suivi par 1.800 personnes. "Ils m'aident pour l'édition des photos que je ne peux pas faire, ils postent les images sur les réseaux sociaux. Ils sont mes yeux". Pas très satisfait de ses premières prises de vue sur le 100 m, Joao se rabat sur le saut en longueur.
Le bac à sable où atterrissent les athlètes est tout proche.
"Ici c'est bien. Ils sont en train de ratisser le sable, n'est-ce pas? Je l'entends parfaitement. Le zoom est bien réglé? Montre-moi où est la planche de saut... OK... avertis-moi quand il saute pour que je sois prêt", demande-t-il à l'un de ses anges gardiens.

- 'La part d'intimité' -

Fermement appuyé contre un muret, il commence à mitrailler des images dignes de couvertures de magazines sportifs.
On y voit par exemple la Française Le Fur célébrant sa victoire, enroulée dans un drapeau français dont ne ressort que sa prothèse, la Néerlandaise Marlene van Gansewinkel assise en train de bavarder avec la Britannique Stef Reid, en attendant la fin de l'épreuve.
"Il ne s'agit pas simplement des saisir l'action, ces photos montrent la part d'intimité", explique-t-il.
Joao pense qu'il est le seul photographe aveugle spécialisé en sport. Il connaît bien le monde de l'athlétisme car il a lui-même tenté de se lancer dans une carrière d'athlète paralympique.
"Je n'ai pas pu intégrer l'équipe, le niveau est trop élevé. Mais le sport est tout pour moi et aujourd'hui, je le suis avec mon appareil", se console-t-il.
Le prochain défi? "Apprendre l'anglais. Nous allons à Tokyo, au moins en rêve"...

Article de l’AFP

Pari réussi pour Jean Claude Planque….

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Pari réussi pour Jean Claude Planque….

Incroyable challenge que s’était fixé Jean-Claude Planque, 49 ans, atteint d’agénésie des mains et unijambiste.

Dans le Sud de la France, au volant de sa Porsche 911 Turbo S, à plusieurs reprises il dépassait les 300 Km/h sur la piste de la Base Aérienne d’Istres.

Lors du dernier run, il fixait définitivement le record à 309 Km/h que constatait l’huissier de justice Philippe de Marans sur le cinémomètre de la Gendarmerie de la BA 125 sous les yeux ébahis du commandant de Base, le Colonel Rougier.

Jean-Claude nous déclarait être très heureux d’y être arrivé, tout en mentionnant que, lors du dernier run, il encourageait son auto lui demandant de donner son maximum …

Le site « ehandicapworldrecords.org, est heureux d’homologuer ce nouveau record, et espère retrouver Jean Claude pour une prochaine aventure.

Photo de B & JM Salmon.


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Un trail de 54 kms pour un non-voyant seul !

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Un trail de 54 kms pour un non-voyant seul !

… Ce dimanche 4 septembre, Clément Gass
a réalisé un nouvel exploit.
Ce coureur alsacien non-voyant de 28 ans a réalisé une réelle prouesse, en parcourant les 54 kms ainsi que les 2.020 mètres de dénivelé positif du trail du Haut-Koenigsbourg,
une course en milieu naturel, en autonomie complète, avec son GPS….

Bravo Clément !


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Canada, 5 ème édition pour cette course à l’aveugle …

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Canada, 5 ème édition pour cette course à l’aveugle …

C’est avec fébrilité que Mira Atlantique lance sa cinquième édition de la Course de voitures avec aveugles au volant, qui aura lieu le samedi 17 septembre à 14h au Centre for Speed à Grand-Barachois. Les personnes non-voyantes seront accompagnées de copilotes de différents milieux professionnels. Ces copilotes ne pourront toucher au volant et devront diriger la personne aveugle que par des indications verbales seulement. Des personnes malvoyantes de différentes régions du Nouveau-Brunswick participeront à la course.

Le moniteur acadien,du 01.09.2016

Atteint d'une agénésie, il défie son handicap !

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Atteint d'une agénésie, il défie son handicap !

Le pilote, Jean-Claude PLANQUE, 49 ans, marié, 3 enfants. Docteur en droit,
Maître de conférences en droit privé à l'Université de Lille. Atteint d'une
agénésie des membres supérieurs (pas de mains) et de la jambe droite (qui
s'arrete au dessus du genou), va tenter un record de vitesse sur la Base Aérienne de Istres (13) dans le sud de la France au volant d’une Porsche 911 Turbo S le dimanche 11 septembre prochain. Le huissier de Justice : Maître Philippe de Marans officiera avec les compétences de Savoie Chronomètrage.

Des réfugiés aux Jeux Paralympiques 2016.

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Des réfugiés aux Jeux Paralympiques 2016.

Une équipe de réfugiés handicapés (IPA) défilera sous la bannière du Comité international paralympique, du 7 au 18 septembre 2016, a annoncé le Comité international paralympique, comme l'ont fait les sportifs réfugiés valides derrière le drapeau olympique lors de la cérémonie d'ouverture au Maracana. Pour les cérémonies officielles, telles que la remise des médailles, c'est l'hymne paralympique qui sera joué.

Amputé des 4 membres, il réussit l'ascension du Cervin

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Amputé des 4 membres, il réussit l'ascension du Cervin

A 47 ans, le 4 août 2016, l'Ecossais Jamie Andrew, amputé des jambes et des mains, a réussi l'ascension du Cervin. Un défi à 4 478 mètres pour lequel il s'est entraîné pendant 5 ans.

Par L'AFP pour Handicap.fr, le 10-08-2016
Réagissez à cet article !
L'Ecossais Jamie Andrew, amputé des jambes en dessous des genoux et des mains en dessous des coudes, a réussi le 4 août 2016 l'ascension du Cervin, montagne mythique des Alpes suisses, culminant
à 4 478 mètres. "Il est vraiment possible de tout réaliser", a déclaré à l'AFP l'alpiniste qui, équipé de prothèses et accompagné de deux guides, a mis 6 heures pour l'ascension, et 6h30 pour redescendre, soit 5 heures de plus que le temps moyen.
Amputé il y a 17 ans
Jamie Andrew, qui a fêté son 47ème anniversaire la veille de son exploit, a reconnu ne pas pouvoir prouver qu'il est le premier amputé des 4 membres à réaliser cet exploit. "Mais je le suis", a-t-il assuré. "C'est fantastique", a-t-il encore lancé, ajoutant: "J'espère que cela montre qu'on peut dépasser ses rêves, mais il ne faut pas pour autant se mettre en danger, seulement avancer sur le plan mental, physique et émotionnel". Jamie Andrew a été amputé après un accident, il y a 17 ans, dans les Alpes françaises. Son compagnon d'escalade, lui, y a laissé la vie. L'Ecossais a néanmoins continué à vouloir grimper. "Mais je n'aurais jamais rêvé pouvoir escalader le Cervin, mon premier but était les collines d'Ecosse", raconte-t-il.
Sûrement d'autres défis
L'homme, marié et père de 3 enfants, a réalisé l'ascension du Kilimandjaro (5 895 mètres) en 2004, et quelques sommets alpins. Il s'est entraîné pour le Cervin pendant cinq ans. En 2014, il avait presque réussi, mais a dû renoncer à 250 mètres du sommet. "Le Cervin est vraiment la montagne la plus difficile" qu'il a escaladée, a-t-il dit. Le mont Cervin, en forme de pyramide reconnaissable au premier coup d'oeil, est situé au-dessus de la station de Zermatt (canton du Valais), proche de la frontière italienne. La suite ? "Je veux faire une pause, avant d'y penser, mais il y aura sûrement d'autres défis", assure Jamie Andrew.
© Profil Facebook Jamie Andrew

Rallye - Raid, le quadri - amputé, Philippe Croizon sur le Rallye d'Espagne.

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Rallye - Raid, le quadri - amputé, Philippe Croizon sur le Rallye d'Espagne.

Philippe Croizon relève le défi du rallye Baja-Aragon. Conforté par son équipe, son mental et la qualité des aménagements qui lui permettent de conduire son buggy en toute autonomie, il poursuit son entraînement en vue du Dakar 2017...

La Baja Aragon, en Espagne, est l'un des must du rallye d'endurance, une course internationale parmi les plus éprouvantes. Philippe Croizon, sportif de l'extrême quadri-amputé, et son team ont réalisé un chrono très honorable, se classant 7ème dans la catégorie open sur les 10 concurrents qui ont franchi la ligne d'arrivée (ils étaient 15 au départ). La course s'est tenue du 22 au 24 juillet 2016. Epreuve du championnat du monde des Rallyes – Raids de la FIA (Fédération internationale automobile), elle réunit tous les grands noms de la discipline, étape incontournable pour ceux qui préparent le Dakar : Nani Roma, Carlos Sainz, Mikko Hirvonen... Sans oublier Nasser Al Attiyah, vainqueur de cette édition.

Confiance en crescendo
La Baja, ce sont 600 km en trois étapes. L'équivalent d'une "journée" de Dakar. "Sur les prologue de 9 km, le premier jour, j'avoue que je ne n'étais pas super à l'aise dans mes baskets, confie Philippe Croizon. Beaucoup de pression car j'ai pris conscience que je m'engageais dans un énorme challenge et que je me frottais aux meilleurs." A l'issue de cette première épreuve, il occupe en effet le bas du classement. Le lendemain, il lui faut donc monter d'un cran : deux parcours de 200 km chacun. "Ça allait déjà mieux mais je n'étais pas encore au top de mes capacités, poursuit-il. J'avais du mal à mettre les gaz dans la ligne droite pour pousser jusqu'à 160 km/h." Le terrain, montagneux et aride, n'autorise aucune hésitation : de la terre, du sable et des pierres, surtout des pierres. Et puis la chaleur suffocante laisse présager l'une des contraintes majeures sur le Dakar...

Des aménagements inédits
Le parcours s'avère très technique. Sur certains passages, le danger est de niveau 3, le max ! Une piste juste assez large pour laisser passer un buggy et, en contrebas, le ravin. Pas de droit à l'erreur. "Je me suis fait quelques frayeurs mais c'est le métier qui rentre, confie le pilote..." L'occasion de tester ses adaptations inédites : le siège moulé qui maintient ses jambes et surtout le mini-manche, actionné par son bras droit, qui centralise toutes les commandes de direction, accélération et freinage. Le passage des vitesses, le klaxon et les phares, indispensables pour les épreuves de nuit, sont, quant à eux, actionnés grâce à un joystick par le coude gauche. "Tout était parfaitement opérationnel. Les ingénieurs ont vraiment fait un boulot énorme, se félicite Philippe. "

Priorité à l'équipe
Philippe Croizon doit attendre le troisième jour pour prendre ses marques. "J'ai vraiment senti que j'avais apprivoisé mon buggy et me suis lâché, conforté par la présence de mon co-pilote, Cédric Duplé. Il sait enquiller et m'a appris à aller à fond. Dépasser mes limites, je l'ai déjà fait, sur mes traversées à la nage. Mais, en course auto, pas question de prendre le moindre risque car je ne suis pas seul ! Priorité à l'équipe." L'esprit d'équipe c'est aussi accepter de perdre des places au classement pour aider un concurrent qui a fait une sortie de route. Philippe gagne en confiance et améliore son temps de 12 minutes sur le même circuit que la veille.

Rencontre avec Nasser Al Attiyah
Au micro, le speaker encourage les performances de ce concurrent pour le moins "atypique". Le Qatari Nasser Al Attiyah, deux fois vainqueur du Dakar, notamment en 2015, prend le temps de venir à sa rencontre, intrigué par ce prototype qui permet à un pilote quadri amputé de conduire en totale autonomie. Il confie suivre Philippe sur les réseaux sociaux.

Prochaine étape : rallye du Maroc
Prochaine étape les 30 et 31 juillet sur le circuit Pau-Orthez, épreuve du championnat de France. Rouler, rouler, rouler, pas pour le palmarès mais pour gagner en expérience. Avant de renouer avec les challenges ultra sur le circuit du Maroc en octobre. L'antichambre du Dakar, une répétition générale, avec l'ensemble de l'équipe et notamment Yves Tartarin, 18 Dakar à son actif, qui accompagne Philippe dans cette aventure. Autre pays, autre décor, autre cadence avec, en ligne mire, le grand départ à Asunción (capitale du Paraguay) le 2 janvier 2017 !

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