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Prendre de l’altitude pour mieux voir les choses !

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Prendre de l’altitude pour mieux voir les choses !

S’il n’est pas sûr que gravir l’Aconcagua redonnera la vue à notre ami Patrick, son défi devrait lui permettre de prétendre au titre de non-voyant étant monté le plus haut. Sommet de la cordillère des andes culminant à 6962M, cette montagne, situé sur la frontière argentino-chilienne n’a jamais été gravie, à notre connaissance, par un aveugle. Patrick a déjà quelques beaux succès à son actif : Chamonix-Zermatt par la haute route, le mont Ararat (5300m) et le Kilimandjaro (5895m).
Mais l’Aconcagua représente une étape bien plus difficile. Situé assez bas dans l’hémisphère sud, la pression atmosphérique y est plus faible, rendant la respiration plus difficile, surtout à 7000m. Les températures peuvent descendre jusqu’à -30°C avec des vents violents.
Rien ne doit être laissé au hasard sur la préparation physique, l’équipement à emmener. Cyclisme tandem, course à pied, musculation sont aux programmes. Défi supplémentaire : Patrick part seul sur Mendoza, son guide devant le récupérer sur place.
Le top départ est fixé au 26 décembre, retour le 16 janvier.

Championnats du monde d'athlétisme handisport à Doha (Qatar)

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Championnats du monde d'athlétisme handisport à Doha (Qatar)

Article 1 - Source : Handicap.fr

Résumé : Avec 13 médailles, 3 titres et une place dans le Top 16 des nations, l'équipe de France " a réussi de bons " Championnats du monde d'athlétisme handisport à Doha (Qatar) du 22 au 31 octobre 2015. Bilan de cette étape, avant Rio 2016.

Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 04-11-2015
Cette équipe de France a une capitaine qui montre la voie à chaque instant. Sur la piste et en dehors, dans les chronos et les attitudes, Marie-Amélie Le Fur est clairement le leader sportif et moral des Bleus et semble, selon la Fédération française handisport, « déjà être source d'inspiration chez les plus jeunes, qui ont suivi ses performances à la télévision ou sur les réseaux sociaux ». Quatre médailles, dont deux en or et deux en argent, en font la reine de ces Championnats du monde d'athlétisme handisport qui se sont tenus à Doha (Qatar) du 22 au 31 octobre 2015 (articles en lien ci-dessous).
Nantenin Keita, enfin libérée de ses blessures, a pu pleinement s'exprimer et redevenir Championne du Monde du 400m (1er titre obtenu en 2006). Elle revient de ces Championnats avec deux médailles, l'or sur 400m et l'argent sur 100m.
Pierre Fairbank fut également un leader charismatique qui a montré le chemin chez les fauteuils : deux médailles individuelles (argent et bronze) plus le bronze en relais. A 44 ans, le Néocalédonien tient certainement la forme de sa vie.
Louis Radius, pour ses premiers Championnats du Monde, revient de Doha avec l'argent sur 1 500m et le bronze sur 800m. Il confirme son ascension et s'impose de plus en plus parmi les outsiders à Rio.
Mandy François-Elie (argent sur 400m) et Timothée Adolphe (bronze sur 400m) sont les autres médaillés du clan français. Même si l'on pouvait espérer de meilleures performances -ils ont été victimes de circonstances extra-sportives- ils seront, à n'en pas douter, revanchards au Brésil.
Les autres athlètes tricolores ont su également tirer parti de leur séjour au Qatar en battant un record personnel, en prenant une place dans les huit premiers ou en quittant la piste avec le sentiment d'avoir tout donné.

France, 16e place : mieux qu'en 2013
En se classant 16e nation, la France tient bien son rang puisqu'à Lyon en 2013 elle avait fini 21e (14 médailles dont 3 en or) et 15e au Jeux de Londres (13 médailles dont 4 en or). Dans un contexte toujours plus relevé, elle parvient à se maintenir parmi les meilleures. On n'oubliera pas non plus les quotas pour Rio gagnés grâce aux titres et aux 2es places lors de ces championnats. « Ce qui est sûr, explique la FFH, c'est qu'à ce niveau de compétition il n'y a plus de places pour la demi-performance car chaque médaille ou place en finale se joue sur des détails, à l'arraché, dans un contexte extrêmement relevé. Doha 2015 a montré les exigences du haut-niveau actuel, Rio 2016 devrait demander un palier supplémentaire à franchir pour des Bleus plutôt brillant aux mondiaux mais qui savent dès aujourd'hui que les compteurs sont remis à zéro et que le Brésil est encore loin. »
La parole à Julien Héricourt, directeur sportif de l'athlétisme handisport
« L'équipe s'est montrée rassemblée tout au long de cette compétition. Nous avons su faire face à certaines injustices comme celle vécue sur le 400m T11 pour nous souder encore un peu plus. En démontre la présence de tout le clan français, autour de notre capitaine Marie-Amélie, dans les tribunes lors du relais 4x400m fauteuil, dernière épreuve de ces Mondiaux, pour donner de la voix et pousser Julien Casoli dans sa dernière ligne droite. Une médaille de bronze gagnée avec le cœur, et notre équipe de France en a un énorme. Une médaille de bronze gagnée en équipe dans un sport individuel. Un collectif au service l'individu. L'adversité était au rendez-vous, nous avons su répondre présent, y compris chez nos jeunes sélectionnés. Ne nous cachons pas, il y a eu aussi des déceptions et nous avons joué parfois de malchance mais c'est le lot du sport de haut niveau. C'est principalement là-dessus que nous devons encore travailler, faire en sorte que les éléments nous soient favorables. Il y a sûrement des paramètres à revoir, nous allons avec le staff faire un bilan de cette compétition. A n'en pas douter, nous sommes sur la bonne route pour Rio et, au retour de ces Mondiaux je ne retiens que du positif, les performances et les émotions transmises par nos athlètes. Ils écrivent l'histoire de l'athlétisme handisport, un sport de plus en plus exposé médiatiquement. De quoi mettre en lumière leur talent et leur personnalité ».

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Article 2 - Source : L’équipe

Marie-Amélie Le Fur est championne du monde handisports de saut en longueur

Marie-Amélie Le Fur a été sacrée championne du monde handisports de saut en longueur (catégorie T44), jeudi à Doha. Elle s'est imposée avec un bond à 5,84m. Cette marque ne sera toutefois pas homologuée à cause d'un vent trop important (+2,2m/s). Elle aurait pourtant constitué un nouveau record du monde. Mais Le Fur s'est tout de même adjugée la marque mondiale, puisque les 5,74m, qu'elle a également franchis, ont été réalisés avec un vent de +1,4 m/s. La délégation française a décroché une deuxième médaille, avec le bronze de Pierre Fairbank sur 100m (catégorie T53) en 15''21. Mandy François-Elie, championne du monde en titre du 100m (catégorie T37), a, elle, chuté en finale et n'a pas terminé.

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Article 3 - Source : Le Monde

Handisport : Marie-Amélie Le Fur contre « Blade babe », rivalité sur les pistes

Elles n’ont pas le même handicap mais elles courent l’une contre l’autre. Marie-Amélie Le Fur, amputée de la jambe gauche après un accident de la route, et Marlou van Rhijn, amputée des deux jambes à la suite d’une difformité de naissance, construisent compétition après compétition une rivalité sportive impressionnante.
A Doha, lors des Mondiaux d’athlétisme handisport (IPC), la Française de 27 ans et la Néerlandaise de 24 ans s’affrontent à nouveau. Samedi 24 octobre, Marlou van Rhijn a remporté le 200 m devant Marie-Amélie Le Fur, pourtant auteure de sa meilleure performance de la saison. Jeudi, la quadruple championne du monde française n’a pas non plus pu résister à sa rivale surnommée « Blade Babe » dans l’épreuve du 100 m. Elle a terminé deuxième derrière la Néerlandaise (13 s 12 contre 12 s 80, record du monde à la clé pour van Rhijn). « Même si je suis dans mon pic de forme et que je me sens prête, il sera dur d’aller chercher l’or… », avait anticipé Marie-Amélie Le Fur. Elle peut néanmoins se consoler avec deux médailles d’or, à la longueur et lors de l’épreuve du 400 m.
• Une rivalité entamée en 2012
Si la Française a remporté ses premières médailles lors des Mondiaux handisport de 2006 à Assen, aux Pays-Bas justement, la Néerlandaise Marlou van Rhijn, ancienne nageuse de haut niveau, n’a elle disputé sa première compétition majeure en athlétisme qu’en 2012. « Dès l’année 2011, j’ai vu apparaître dans les classements mondiaux les performances de Marlou. Sur 100 m, c’était encore abordable pourmoi. Sur 200 m, je me suis tout de suite dit que cela serait très dur de l’approcher… », se souvient Marie-Amélie Le Fur.
Lors des Jeux paralympiques en 2012, les deux jeunes femmes s’affrontent pour la première fois à Londres. Sur le 100 m, Marie-Amélie Le Fur décroche sa seule médaille d’or en 13 s 27, devançant Marlou van Rhijn de quelques centièmes (13 s 32). Sur le demi-tour de piste, « Blade Babe » s’impose en revanche largement en 26 s 18. Le Fur était médaillée d’argent en 26 s 76.
• Une différence de handicap pas anodine
La double amputation au-dessous des genoux de Marlou van Rhijn la classe dans la catégorie T43. Marie-Amélie Le Fur est, elle, classée en T44. Lors des Jeux paralympiques de Londres, il n’y avait pas d’épreuves de catégorie T43, ce qui a conduit la Néerlandaise à s’aligner en T44. Cette différence de handicap n’est pas sans incidence, comme l’explique Marie-Amélie Le Fur : « Au début, les doubles amputés ont une progression exponentielle, le temps qu’ils apprennent à maîtriser leurs deux lames. Ensuite, ils ont moins de barrières physiologiques ».

Une rivalité saine
Rivales, Marie-Amélie Le Fur et Marlou van Rhijn sont d’incontestables têtes d’affiche de l’athlétisme handisport. Après les Jeux paralympiques, elles se sont encore affrontées en 2013 lors des Mondiaux deLyon. A cette occasion, la Française s’est inclinée deux fois. « La rivalité existe mais elle est saine. On aime courir ensemble. Malgré notre différence de handicap, je n’ai aucun problème à courir avec elle. Marlou respecte les performances des autres et elle est une belle icône du handisport. Elle me pousse à être meilleure et chaque année à battre des records », explique Marie-Amélie.
• Les Jeux paralympiques de Rio pour une prochaine bataille
A Rio, du 7 au 18 septembre 2016, cette dernière tentera de remporter une deuxième médaille paralympique. Au vu de la toute-puissance de Marlou van Rhijn sur le sprint, la Française sera confrontée à des choix. A ce titre, Doha a constitué un parfait laboratoire. En s’imposant au saut en longueur et sur 400 m, la Française a montré d’autres qualités. « Le saut en longueur est l’épreuve où j’ai le plus de marge de progression. Et depuis que le 400 m est devenu paralympique, c’est une option pour Rio. Là-bas, il faudra certainement que je fasse des choix selon le programme », avance-t-elle.
Est-ce la fin du duel avec Marlou van Rhijn qui ne s’aligne ni à la longueur, ni sur le tour de piste ? La Néerlandaise privilégie en effet pour le moment le sprint. Une situation qui ne devrait pas évoluer d’ici là. Comme le confirme Marie-Amélie Le Fur : « Marlou n’aime pas le 400 m. »

Athlétisme – Mondiaux paralympiques : encore 2 médailles d’or pour Peter Genyn et Marieke Vervoort lors de la dernière journée

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Athlétisme – Mondiaux paralympiques : encore 2 médailles d’or pour Peter Genyn et Marieke Vervoort lors de la dernière journée

Marieke Vervoort (T52) et Peter Genyn (T51) ont encore conquis deux médailles d’or à l’issue des épreuves du 400 mètres disputées samedi à Doha, au Qatar, lors de la dernière journée des Championnats du monde d’athlétisme. Les deux sprinters ramènent ainsi cinq titres mondiaux au pays. Genyn, déjà titré sur 100 mètres, s’était qualifié vendredi pour la finale grâce à un nouveau record des championnats de 1:22.70. Dans cette finale, il a fait encore mieux de quatre centièmes (1:22.66), s’imposant devant le recordman du monde mexicain Edgar Cesareo Navarro Sanchez (1:24.46) et le Finlandais Toni Piispanen (1:28.25).

Genyn fait désormais figure de favori sur ces distances pour les Jeux de Rio.

Vervoort n’avait, comme sur 100 et 200m, aucune rivale. Avec un temps de 1:08.40, loin de son record du monde de 1:04.87, elle a devancé l’Américaine Kelly Morgan (1:12.55) et la Japonaise Yuka Kiyama (1:27.52).

Il s’agit de son troisième titre mondial à Doha. Il lui reste maintenant à espérer que le 100 et le 400m soient également confirmés au programme final de Rio 2016. Le 200m ne le sera pas.

Source : AGENCE BELGA, publié dans Journal Metro (www.metrotime.be), RTL INFO, DHNET.BE

Photo : Photo de Peter Genyn en pleine action sur la piste d’athlétisme.

UN BELFORTAIN AVEUGLE VA COURIR LE MARATHON DE NEW YORK

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UN BELFORTAIN AVEUGLE VA COURIR LE MARATHON DE NEW YORK

Le Belfortain Martial Wirz fêtera ses dix ans de course avec le marathon le plus prestigieux, celui de New York.
"l'est républicain, cécitroc"

En septembre, Martial, à droite, a couru le semi-marathon du Lion. Photo Lionel VADAM

Mercredi prochain, Martial Wirz s’envolera pour New York. Six heures et demie de vol, quelques jours pour récupérer du voyage et du décalage horaire. Et
dimanche 1er novembre, il sera sur la ligne de départ du marathon de «Big apple».

«New York sera mon dixième marathon. C’est une folie de mes guides ! Ils m’ont dit qu’il fallait marquer le coup, courir un marathon symbolique.»

Participer au plus prestigieux des marathons n’est pas banal. Courir quand on est pratiquement plongé dans le noir encore moins. Depuis plusieurs années,
une rétinite pigmentaire ronge le champ de vision de Martial. «J’ai connu une période où je me suis dit : ‘Je suis handicapé, je ne peux plus rien faire.’
Mais j’ai eu la chance de rencontrer des gens extraordinaires, qui m’ont toujours encouragé.» C’est comme ça qu’il s’est mis au sport. «J’ai commencé par
le judo. J’ai été deux fois médaillé de bronze handisport.» Puis, il a abandonné la ceinture noire pour la paire de running. Un sport qu’il pratique à
fond, à son tour. Là encore, il décroche deux médailles de bronze aux 10 km sur route. «J’avais besoin de me montrer et de montrer aux autres que je pouvais
le faire. Sans la maladie, je serais sans doute aujourd’hui dans mon canapé avec une bière.»

«J’ai du mal à trouver des guides. Je ne peux pas être autonome, la logistique est compliquée, mais on y arrive.» Martial part aux Etats-Unis avec deux
guides, Jean-Claude Zaugg, avec qui il court depuis quatre ans et Julien Blaut, un collègue de travail, qui l’accompagne depuis 2006.

Sport individuel pratiqué en équipe

«L’athlétisme est un sport individuel, mais je le pratique en collectif. Nous sommes obligés de nous soutenir l’un l’autre, de nous motiver. On commence
la course à deux, on la finit à deux.» Le coureur fait toute confiance à celui qui remplace ses yeux. «Mes guides me disent qu’ils courent pour moi, pas
pour eux. Ils doivent se mettre à mon niveau, me prévenir du danger.» Signaler un virage, une montée ou une plaque d’égoût sur la chaussée, qui peut devenir
un véritable piège. «Chaque guide est différent, parle plus ou moins, fait plus ou moins de gestes avec le bras. Je m’adapte à chacun et dans les longues
distances, lorsque le lien est détendu et que je me lâche, j’ai l’impression de courir seul.»

Le Belfortain se prépare pour New York depuis fin juillet. A raison de quatre entraînements par semaine. «Je ne pense pas faire un score, d’autant que
mes deux guides sont blessés. A Paris, en avril, c’était différent. J’ai terminé les 42 km en 3 h 16 et j’étais bien à l’arrivée.»

Martial a couru trois fois Paris, deux fois La Rochelle et une fois Clermont-Ferrand. «Ces marathons sont reconnus par la fédération handisport, ce qui
facilite l’accueil. Là, ce sera ma première course à l’étranger.»

«Normalement, le départ du handisport se fait une heure avant les autres, contre dix minutes seulement à Paris. Ca devrait me laisser largement le temps
de courir tranquille.»

L’an prochain, Martial Wirz a déjà prévu de s’inscrire une nouvelle fois à Paris. «J’aimerais aussi aller me faire mal au marathon de Berlin.» Entre se
faire plaisir et souffrir, la limite est infine.

Parmi ses projets d’avenir, il aimerait tenter le triathlon de Belfort. «Pour le vélo, en tandem, ça devrait aller, mais la natation me fait peur. Me retrouver
seul avec 400 nageurs autour de moi, ça me panique.»

En attendant son rendez-vous avec la Grosse Pomme, Martial Wirz donne rendez-vous à tous ceux qui le soutiennent ce dimanche à 9 h 30 pour un dernier entraînement
à l’étang des Forges.

Vous pouvez suivre Martial sur Facebook : «Des yeux pour un coureur».

Isabelle PETITLAURENT
l'est républicain

http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2015/10/21/un-belfortain-aveugle-va-courir-le-marathon-de-new-york

Manche française du Championnat du monde des rallyes : « Tour de Corse » 2015, le Shakedown….

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Manche française du Championnat du monde des rallyes : « Tour de Corse » 2015, le Shakedown….
Au-delà des engagés, qui prendront le départ du Tour de Corse, le Shakedown verra également la participation exceptionnelle de Luc Costermans. Un évènement pour ce pilote amateur, aveugle depuis un grave accident survenu en 2004, qui répond ici à l’invitation de David Serieys, Directeur du Tour de Corse. Après une première participation au Shakedown de la manche française du Championnat du Monde des Rallyes en 2013, Luc Costermans renouvellera donc sa performance sur l’édition 2015. Le pilote belge s’élancera en compagnie de son copilote insulaire Mario Porcel à 14h30, pour clôturer le Shakedown, au volant d’une Mégane RS de 250 chevaux. Photo « C’est une belle opportunité d’être présent sur le Tour de Corse. Ce sera l’occasion de montrer au public que, bien copiloté, un non-voyant peut se déplacer aisément. Ce ne sera pas une épreuve de vitesse mais, compte tenu du parcours sinueux et très vallonné, ce sera une question d’adresse d’y parvenir Communiqué FFSA, le 30.09.2015

Bout de vie , de retour du froid polaire….

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Bout de vie , de retour du froid polaire….

Retour de l’expédition Niviarsiaq

Aluu (Bonjour en Groenlandais)

Si vous désirez un peu de fraîcheur polaire voici quelques liens qui illustrent à merveille une belle aventure polaire différente :

L’équipe Niviarsiaq est de retour saine et sauve, les jeunes ont écrit un journal de bord que vous pouvez lire en cliquant sur ce lien : http://www.boutdevie.org/categorie/les-aventures/expedition-niviarsiaq-groenland/niviarsiaq-news/

Pour les « facebookiens » un lien vers un album photos de l’aventure : https://www.facebook.com/media/set/?set=a.751234541648802.1073741837.155035817935347&type=3

Takus (A se revoir en Groenlandais)

Frank BRUNO
Port de plaisance
20169 BONIFACIO
France
bout2vie@wanadoo.fr

www.boutdevie.org

Elle ne chute pas devant le NIAGARA...

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Elle ne chute pas devant le NIAGARA...

NIAGARA FALLS – Une coureuse à pied quasiment aveugle de 36 ans a bouclé dimanche un périple de 885 km en 20 jours en parcourant l’intégralité du sentier
Bruce, qui suit l’escarpement de la rivière Niagara entre Tobermory et Niagara Falls, en Ontario.

Rhonda-Marie Avery, originaire de Barrie, était partie le 4 août et a couru jusqu’à Queenston Heights.

«Ce fut une formidable randonnée et trois semaines fantastiques», a-t-elle résumé alors qu’elle s’élançait dans les derniers kilomètres de son défi.

Dimanche, plusieurs personnes étaient présentes pour l’accueillir à l’arrivée, dont Cody Gillies, l’un de ses guides sur le parcours.

«(Dans ce genre de course), vous passez par des hauts et des bas et, certains jours, vous éprouvez une plus grande fatigue, a-t-il expliqué. Notre plus
grande journée, c’était vendredi, lorsque nous avons parcouru 54 km. C’est beaucoup d’efforts, mais c’était pour la bonne cause. C’est vraiment génial
d’aider Rhonda à réaliser cette performance. Elle était d’une agréable compagnie et ne cessait de nous divertir.»

«Rhonda est une grande dame et je suis vraiment heureux d’avoir eu l’opportunité de participer à son aventure», a commenté un autre guide, Chris Kirby,
qui l’a accompagnée lors de son 12e jour de course sur une distance de 50 km pour rejoindre le parc provincial de Boyne Valley.

Rhonda-Marie Avery est atteinte depuis la naissance d’achromatopsie, une pathologie du système visuel qui ne lui permet de voir seulement qu’à 8 % de la
capacité normale des yeux. Mais cette maladie ne l’a pas empêché de pratiquer la course à pied, le cyclisme et la natation.
Bravo à cette sportive hors norme ...

Source : le site de 24 H Montréal

Forts de leurs différences, ils tentent le tour de la Corse à la nage…

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Forts de leurs différences, ils tentent le tour de la Corse à la nage…
Au départ de Porticcio, le 10 septembre prochain, trois nageurs vont tenter de faire le tour de la Corse. Jean Luc Casini (Pompier professionnel), Stéphane Usciati (journaliste France TV) et Thierry Corbalan (policier à la retraite, amputé des 2 bras,) se jettent à l’eau pour récolter des fonds pour leurs associations. Photo En effet, à tour de rôle, ils nageront pour un run de 3 heures. Pendant ce temps, les 2 autres nageurs prendront du repos car il n’est pas question d’arrêter l’embarcation. Le relais se fera non stop pendant 7 jours, estime Thierry Corbalan, seule personne différente au sein de ce trio afin de couvrir les 500 Kms que compte le périmètre de l’ile de beauté. Nous allons démontrer que même différents nous pouvons réaliser beaucoup de chose collectivement. N’hésitez pas à suivre cette épopée sur les réseau sociaux et dans les médias corses.

Sports extrêmes L’athlète de No Difference va participer à la Spartan Race de Paris.

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Sports extrêmes L’athlète de No Difference va participer à la Spartan Race de Paris.

Voilà douze ans que les deux hommes se connaissent. Et ils ont déjà vécu bien des aventures ensemble. Mais, cette fois-ci, c’est un formidable défi que
Julien Conti se lance, entraînant à nouveau son sensei Claudio Alessi dans son sillage. Ce non-voyant de naissance, qui a déjà effectué un nombre impressionnant
de démonstrations de nunchaku et de karaté, s’apprête à réaliser quatre prestations en un peu plus d’un mois. Avec, comme point culminant, la Spartan Race de Paris, agendée au 19 septembre.

«Cet événement majeur consiste en un parcours de 6 kilomètres, truffé de quatorze difficultés, explique Julien Conti. Nage, grimpe, mur, escaliers, corde,
mur de feu ou encore épreuves de force… Pour le préparer, j’ai disputé les Cantonales – 40 kilomètres en tandem – avec Claudio.»

L’athlète de No Difference n’ignore pas que sa tâche sera rude, mais il est habitué à la patience et à l’abnégation. «Hypermotivé, je travaille d’arrache-pied
depuis le mois de mai pour atteindre mon objectif qui est de terminer cette épreuve, assure-t-il. Une préparation graduelle, effectuée avec Claudio Alessi,
doit m’amener au mieux de ma forme le jour J. Mais je n’oublie pas l’aspect mental, très important.»

En outre, Julien Conti participera le 12 septembre à Chavannes-de-Bogis aux World Games Martial Art en nunchaku et self-défense, puis deux jours plus tard
à la grande soirée que le Cirque Knie consacre à la Fondation No Difference. Evénement que Claudio Alessi espère riche en satisfactions. «Quatorze représentants de No Difference seront présents pour une exhibition totalement nouvelle et encore plus dense», conclut le sensei.

"la tribune » de Genève (TDG)

Photo : Julien Conti et Claudio Alessi. Une sculpture de nunchaku en terre glaise pour symboliser une amitié qui doit les mener au succès. ?
Par Jean-Antoine Calcio


Une personne aveugle conduisant une voiture en Pologne

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Une personne aveugle conduisant une voiture en Pologne

Une voiture zigzague sur un tarmac d'aéroport en Pologne. Au volant, un conducteur sourd et aveugle. Avec lui, une vingtaine d'autres pilotes dans son cas ont dépassé leurs limites en participant... à un rallye automobile. Dans cette compétition insolite, organisée spécialement pour eux sur le tarmac de l'aéroport international de Lodz (centre), chacun doit réaliser deux tours chronométrés du circuit, avec pour guide un copilote valide.

12 participants n'avaient jamais conduit

"Sur les 19 participants, 12 n'avaient jamais conduit de voiture de leur vie et sept l'avaient déjà fait avant de devenir handicapés", explique à l'AFP Mateusz Kotnowski, responsable d'une association polonaise d'aide aux sourds et aveugles. "Certains sont totalement sourds et aveugles. Ceux qui voient ou entendent encore un peu portent des masques et des casques pour que tout le monde soit à égalité", précise-t-il.

Un langage basé sur le toucher

Avant la compétition, les participants se sont entraînés pendant deux jours. Trois auto-écoles intéressées par le projet ont mis à disposition un parking, cinq voitures et autant d'instructeurs. Ces derniers ont d'abord dû élaborer un langage basé sur le toucher pour communiquer avec les pilotes.

Zbigniew Palgan, propriétaire d'une société d'auto-école, a bien expliqué à son disciple aveugle et malentendant: "Quand j'appuie sur la partie gauche de ton genou, tu tournes à gauche. Quand j'appuie à droite, tu tournes à droite. Quand je touche le haut du genou, tu redresses le volant et quand j'appuie tu accélères. Quand je tire sur ton genou, tu freines".

"Vos yeux et vos oreilles sont ceux de l'instructeur"

A tout moment, l'instructeur peut arrêter la voiture. Et au fil des kilomètres, les pilotes sont de plus en plus en confiance, à l'image de Kamila Dobrzynska, 30 ans, borgne et partiellement sourde. En bout de ligne droite, sa voiture atteint 50 km/h. "C'est un sentiment étrange. Il y a de la peur. Vous ne savez pas où vous êtes donc vos yeux et vos oreilles sont ceux de l'instructeur. Vous devez avoir une confiance totale en lui", dit Kamila.

Briser les stéréotypes

Sylwek, malvoyant et malentendant, va conduire pour la première fois de sa vie. Son épouse Kasia, aveugle de naissance, est venue l'encourager. Une façon pour ce couple de trentenaires d'oublier les problèmes du quotidien, disent-ils.

Sylwek Slipek, ancien vendeur d'un hypermarché, cherche du travail depuis trois ans, en vain. En Pologne, le taux de chômage pour les personnes handicapées atteint 16%. En participant à cette course automobile, le couple espère faire évoluer le regard des gens. "Les gens réaliseront peut-être que si des personnes sourdes et aveugles sont capables de conduire une voiture, elles peuvent également travailler, avoir un métier. On nous percevra peut-être comme des gens sympas avec des bonnes valeurs... et pas comme des bons à rien", dit Kasia Slipek.

Le jour de la course, Sylwek a réalisé un sans-faute sur le tarmac de l'aéroport! A l'arrivée, une brillante 6e place et l'admiration sans borne de sa femme: "J'ai un champion!", s'est-elle exclamée. La première place, c'est Kamila qui l'a décrochée, brisant non seulement les stéréotypes sur les personnes handicapées... mais aussi sur les femmes au volant.

Source AFP