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Vanessa, brillante alpiniste n'a pas de petit projet.

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Vanessa, brillante alpiniste n'a pas de petit projet.

Vanessa François, âgée de 43 ans est devenue paraplégique il y a 5 ans. Un bloc de glace l'a plaqué contre la paroi la privant de ses jambes.

Depuis, Vanessa n'a eu de cesse que de retrouver les sommets à la force de ses bras. Cette belge force l'admiration quand elle décide récemment de gravir le Capucin (3800 m).

N’hésitez pas à regarder le reportage de TF1 et de vous rendre sur son site pour acheter son DVD, un joli cadeau de Noël !

http://lci.tf1.fr/jt-20h/videos/2015/tetraplegique-elle-gravit-les-plus-hauts-sommets-du-monde-8690745.html

TF1, le 20 h du 30.11.2015

Site de Vanessa François :
http://www.vanessafrancois.com/?p=1769


En savoir plus :

http://www.vanessafrancois.com/?p=1769

Prendre de l’altitude pour mieux voir les choses !

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Prendre de l’altitude pour mieux voir les choses !

S’il n’est pas sûr que gravir l’Aconcagua redonnera la vue à notre ami Patrick, son défi devrait lui permettre de prétendre au titre de non-voyant étant monté le plus haut. Sommet de la cordillère des andes culminant à 6962M, cette montagne, situé sur la frontière argentino-chilienne n’a jamais été gravie, à notre connaissance, par un aveugle. Patrick a déjà quelques beaux succès à son actif : Chamonix-Zermatt par la haute route, le mont Ararat (5300m) et le Kilimandjaro (5895m).
Mais l’Aconcagua représente une étape bien plus difficile. Situé assez bas dans l’hémisphère sud, la pression atmosphérique y est plus faible, rendant la respiration plus difficile, surtout à 7000m. Les températures peuvent descendre jusqu’à -30°C avec des vents violents.
Rien ne doit être laissé au hasard sur la préparation physique, l’équipement à emmener. Cyclisme tandem, course à pied, musculation sont aux programmes. Défi supplémentaire : Patrick part seul sur Mendoza, son guide devant le récupérer sur place.
Le top départ est fixé au 26 décembre, retour le 16 janvier.

Championnats du monde d'athlétisme handisport à Doha (Qatar)

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Championnats du monde d'athlétisme handisport à Doha (Qatar)

Article 1 - Source : Handicap.fr

Résumé : Avec 13 médailles, 3 titres et une place dans le Top 16 des nations, l'équipe de France " a réussi de bons " Championnats du monde d'athlétisme handisport à Doha (Qatar) du 22 au 31 octobre 2015. Bilan de cette étape, avant Rio 2016.

Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 04-11-2015
Cette équipe de France a une capitaine qui montre la voie à chaque instant. Sur la piste et en dehors, dans les chronos et les attitudes, Marie-Amélie Le Fur est clairement le leader sportif et moral des Bleus et semble, selon la Fédération française handisport, « déjà être source d'inspiration chez les plus jeunes, qui ont suivi ses performances à la télévision ou sur les réseaux sociaux ». Quatre médailles, dont deux en or et deux en argent, en font la reine de ces Championnats du monde d'athlétisme handisport qui se sont tenus à Doha (Qatar) du 22 au 31 octobre 2015 (articles en lien ci-dessous).
Nantenin Keita, enfin libérée de ses blessures, a pu pleinement s'exprimer et redevenir Championne du Monde du 400m (1er titre obtenu en 2006). Elle revient de ces Championnats avec deux médailles, l'or sur 400m et l'argent sur 100m.
Pierre Fairbank fut également un leader charismatique qui a montré le chemin chez les fauteuils : deux médailles individuelles (argent et bronze) plus le bronze en relais. A 44 ans, le Néocalédonien tient certainement la forme de sa vie.
Louis Radius, pour ses premiers Championnats du Monde, revient de Doha avec l'argent sur 1 500m et le bronze sur 800m. Il confirme son ascension et s'impose de plus en plus parmi les outsiders à Rio.
Mandy François-Elie (argent sur 400m) et Timothée Adolphe (bronze sur 400m) sont les autres médaillés du clan français. Même si l'on pouvait espérer de meilleures performances -ils ont été victimes de circonstances extra-sportives- ils seront, à n'en pas douter, revanchards au Brésil.
Les autres athlètes tricolores ont su également tirer parti de leur séjour au Qatar en battant un record personnel, en prenant une place dans les huit premiers ou en quittant la piste avec le sentiment d'avoir tout donné.

France, 16e place : mieux qu'en 2013
En se classant 16e nation, la France tient bien son rang puisqu'à Lyon en 2013 elle avait fini 21e (14 médailles dont 3 en or) et 15e au Jeux de Londres (13 médailles dont 4 en or). Dans un contexte toujours plus relevé, elle parvient à se maintenir parmi les meilleures. On n'oubliera pas non plus les quotas pour Rio gagnés grâce aux titres et aux 2es places lors de ces championnats. « Ce qui est sûr, explique la FFH, c'est qu'à ce niveau de compétition il n'y a plus de places pour la demi-performance car chaque médaille ou place en finale se joue sur des détails, à l'arraché, dans un contexte extrêmement relevé. Doha 2015 a montré les exigences du haut-niveau actuel, Rio 2016 devrait demander un palier supplémentaire à franchir pour des Bleus plutôt brillant aux mondiaux mais qui savent dès aujourd'hui que les compteurs sont remis à zéro et que le Brésil est encore loin. »
La parole à Julien Héricourt, directeur sportif de l'athlétisme handisport
« L'équipe s'est montrée rassemblée tout au long de cette compétition. Nous avons su faire face à certaines injustices comme celle vécue sur le 400m T11 pour nous souder encore un peu plus. En démontre la présence de tout le clan français, autour de notre capitaine Marie-Amélie, dans les tribunes lors du relais 4x400m fauteuil, dernière épreuve de ces Mondiaux, pour donner de la voix et pousser Julien Casoli dans sa dernière ligne droite. Une médaille de bronze gagnée avec le cœur, et notre équipe de France en a un énorme. Une médaille de bronze gagnée en équipe dans un sport individuel. Un collectif au service l'individu. L'adversité était au rendez-vous, nous avons su répondre présent, y compris chez nos jeunes sélectionnés. Ne nous cachons pas, il y a eu aussi des déceptions et nous avons joué parfois de malchance mais c'est le lot du sport de haut niveau. C'est principalement là-dessus que nous devons encore travailler, faire en sorte que les éléments nous soient favorables. Il y a sûrement des paramètres à revoir, nous allons avec le staff faire un bilan de cette compétition. A n'en pas douter, nous sommes sur la bonne route pour Rio et, au retour de ces Mondiaux je ne retiens que du positif, les performances et les émotions transmises par nos athlètes. Ils écrivent l'histoire de l'athlétisme handisport, un sport de plus en plus exposé médiatiquement. De quoi mettre en lumière leur talent et leur personnalité ».

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Article 2 - Source : L’équipe

Marie-Amélie Le Fur est championne du monde handisports de saut en longueur

Marie-Amélie Le Fur a été sacrée championne du monde handisports de saut en longueur (catégorie T44), jeudi à Doha. Elle s'est imposée avec un bond à 5,84m. Cette marque ne sera toutefois pas homologuée à cause d'un vent trop important (+2,2m/s). Elle aurait pourtant constitué un nouveau record du monde. Mais Le Fur s'est tout de même adjugée la marque mondiale, puisque les 5,74m, qu'elle a également franchis, ont été réalisés avec un vent de +1,4 m/s. La délégation française a décroché une deuxième médaille, avec le bronze de Pierre Fairbank sur 100m (catégorie T53) en 15''21. Mandy François-Elie, championne du monde en titre du 100m (catégorie T37), a, elle, chuté en finale et n'a pas terminé.

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Article 3 - Source : Le Monde

Handisport : Marie-Amélie Le Fur contre « Blade babe », rivalité sur les pistes

Elles n’ont pas le même handicap mais elles courent l’une contre l’autre. Marie-Amélie Le Fur, amputée de la jambe gauche après un accident de la route, et Marlou van Rhijn, amputée des deux jambes à la suite d’une difformité de naissance, construisent compétition après compétition une rivalité sportive impressionnante.
A Doha, lors des Mondiaux d’athlétisme handisport (IPC), la Française de 27 ans et la Néerlandaise de 24 ans s’affrontent à nouveau. Samedi 24 octobre, Marlou van Rhijn a remporté le 200 m devant Marie-Amélie Le Fur, pourtant auteure de sa meilleure performance de la saison. Jeudi, la quadruple championne du monde française n’a pas non plus pu résister à sa rivale surnommée « Blade Babe » dans l’épreuve du 100 m. Elle a terminé deuxième derrière la Néerlandaise (13 s 12 contre 12 s 80, record du monde à la clé pour van Rhijn). « Même si je suis dans mon pic de forme et que je me sens prête, il sera dur d’aller chercher l’or… », avait anticipé Marie-Amélie Le Fur. Elle peut néanmoins se consoler avec deux médailles d’or, à la longueur et lors de l’épreuve du 400 m.
• Une rivalité entamée en 2012
Si la Française a remporté ses premières médailles lors des Mondiaux handisport de 2006 à Assen, aux Pays-Bas justement, la Néerlandaise Marlou van Rhijn, ancienne nageuse de haut niveau, n’a elle disputé sa première compétition majeure en athlétisme qu’en 2012. « Dès l’année 2011, j’ai vu apparaître dans les classements mondiaux les performances de Marlou. Sur 100 m, c’était encore abordable pourmoi. Sur 200 m, je me suis tout de suite dit que cela serait très dur de l’approcher… », se souvient Marie-Amélie Le Fur.
Lors des Jeux paralympiques en 2012, les deux jeunes femmes s’affrontent pour la première fois à Londres. Sur le 100 m, Marie-Amélie Le Fur décroche sa seule médaille d’or en 13 s 27, devançant Marlou van Rhijn de quelques centièmes (13 s 32). Sur le demi-tour de piste, « Blade Babe » s’impose en revanche largement en 26 s 18. Le Fur était médaillée d’argent en 26 s 76.
• Une différence de handicap pas anodine
La double amputation au-dessous des genoux de Marlou van Rhijn la classe dans la catégorie T43. Marie-Amélie Le Fur est, elle, classée en T44. Lors des Jeux paralympiques de Londres, il n’y avait pas d’épreuves de catégorie T43, ce qui a conduit la Néerlandaise à s’aligner en T44. Cette différence de handicap n’est pas sans incidence, comme l’explique Marie-Amélie Le Fur : « Au début, les doubles amputés ont une progression exponentielle, le temps qu’ils apprennent à maîtriser leurs deux lames. Ensuite, ils ont moins de barrières physiologiques ».

Une rivalité saine
Rivales, Marie-Amélie Le Fur et Marlou van Rhijn sont d’incontestables têtes d’affiche de l’athlétisme handisport. Après les Jeux paralympiques, elles se sont encore affrontées en 2013 lors des Mondiaux deLyon. A cette occasion, la Française s’est inclinée deux fois. « La rivalité existe mais elle est saine. On aime courir ensemble. Malgré notre différence de handicap, je n’ai aucun problème à courir avec elle. Marlou respecte les performances des autres et elle est une belle icône du handisport. Elle me pousse à être meilleure et chaque année à battre des records », explique Marie-Amélie.
• Les Jeux paralympiques de Rio pour une prochaine bataille
A Rio, du 7 au 18 septembre 2016, cette dernière tentera de remporter une deuxième médaille paralympique. Au vu de la toute-puissance de Marlou van Rhijn sur le sprint, la Française sera confrontée à des choix. A ce titre, Doha a constitué un parfait laboratoire. En s’imposant au saut en longueur et sur 400 m, la Française a montré d’autres qualités. « Le saut en longueur est l’épreuve où j’ai le plus de marge de progression. Et depuis que le 400 m est devenu paralympique, c’est une option pour Rio. Là-bas, il faudra certainement que je fasse des choix selon le programme », avance-t-elle.
Est-ce la fin du duel avec Marlou van Rhijn qui ne s’aligne ni à la longueur, ni sur le tour de piste ? La Néerlandaise privilégie en effet pour le moment le sprint. Une situation qui ne devrait pas évoluer d’ici là. Comme le confirme Marie-Amélie Le Fur : « Marlou n’aime pas le 400 m. »